Une série de trois articles qui interrogent et critiquent la politique d’accès au logement adoptée par l’État belge
17/09/2020 Idées
Des ces analyses, POUR se penche sur les rouages politiques belges concernant l’accès au logement. Depuis le 19ème siècle, nos politiques placent en leur centre la propriété privée et s’en remettent ainsi aux banques pour assurer l’hébergement des personnes qui habitent les territoires qu’elles régissent.
La question collective est ainsi reléguée à la sphère privée. On offre aux banques et propriétaires un pouvoir qui a d’importantes répercussions sur le quotidien de gens : ce seront leurs prix et critères d’octroi (de crédit, de vente ou de location) qui nous feront accepter tel ou tel travail, personne ne voulant se retrouver à la rue. Si, au travers de la propriété privée, l’Etat travaille depuis des centaines d’années à individualiser la question du logement, le contexte actuel nous rappelle une fois de plus sa dimension foncièrement collective. Il est grand temps de se rappeler que le logement est un droit, non un produit d’investissement. En détricotant les mécanismes bancaires, cette série d’articles interroge la possibilité d’inverser la tendance : et si les banques étaient finalement plus dépendant.e.s de nous que nous d’elles ?
Article 1 : Se défaire de la toute-puissance du crédit hypothécaire
Article 2 : Locataire et emprunteurs en position de force ?
Article 3 : On l’attend pour bientôt ! Suivez de près les publications de POUR, association qui travaille par ailleurs à nos côtés dans les bureaux partagés de Cygnes.