Peux-tu te présenter ? C’est quoi ton activité à Maxima ?
Je m’appelle Lola. Avec Upsilov je propose des formations en travail social collectif, en animation artistique et en communication d’équipe. Je fais de la médiation culturelle pour les ado et jeunes adultes. Je propose aussi un accompagnement en décoration upcycling. Mes activités s’adressent au secteur jeunesse, associatif, TPS, PME et aux particuliers. Quel que soit le service proposé, j’essaie de créer du lien entre les gens, c’est vraiment mon but, faire en sorte de créer de la cohésion sociale, de la coopération. Je me base beaucoup sur l’échange et la co-construction pour que les personnes prennent pleinement conscience de leur potentiel, tant individuel que collectif. C’est vraiment un travail de facilitation finalement.  

C’est quoi ce que tu préfères dans ton activité ? 
C’est l’animation. C’est quand les personnes avec lesquelles je travaille prennent vraiment une part active dans le projet. Voir tout ce qu’iels ont en elleux, tout ce qu’iels sont capables de d’imaginer, d’élaborer. Libérer la parole c’est aussi très important, c’est ce qui permet aux gens de se rencontrer et de se fédérer.  

Tu peux nous en dire un peu plus sur ce lieu ? 

C’est vraiment quelque chose que je cherchais. Il y a des bureaux, des ateliers, des espaces communs, une super dynamique et beaucoup de bienveillance entre les personnes. On sent déjà qu’il y a des partenariats, des projets collectifs qui vont se faire. Ce n’est que le tout début mais il y a beaucoup de potentiel. Je ne connais pas encore bien le quartier mais j’ai hâte de le découvrir, de prendre contact avec les différentes asso locales, dans l’idée de comprendre les besoins du public et proposer des activités récurrentes en conséquence ou des projets citoyens.

Avec une baguette magique, tu changerais quoi à Bruxelles ?
Je plafonnerais les loyers. Moi j’habite Saint-Gilles, les chiffres viennent de tomber : en dix ans les loyers ont augmenté de 20%. C’est quasiment devenu impossible de se loger à Bruxelles alors qu’il y a quantité de bâtiments vides.