Est-ce que tu peux te présenter ? C’est quoi ton projet ici ?  

Je m’appelle Elodie, je travaille à Factum lab en tant que chargée de projet et coordinatrice artistique. Factum lab c’est un média lab de quartier qui a deux gros projets. Le premier s’appelle Monténégro LAB, on fait plutôt de la cohésion sociale dans le bas de Saint-Gilles et le bas de Forest. On travaille avec des publics de tout âge, des plus jeunes aux plus âgés. On fait des créations plutôt sur de la narration, des histoires de vie, d’expression des territoires. On donne la possibilité aux habitant·e·s d’apprendre à se servir des outils audiovisuels pour pouvoir s’exprimer et devenir autonome. L’autre projet c’est Make it lab, on fait de l’initiation à l’univers du numérique à destination des jeunes. C’est vraiment de l’apprentissage, ça va du son à la robotique, le numérique pure, le code, etcétéra. 
 

C’est quoi ce que tu préfères dans ton activité ? 

C’est qu’aucune de mes journées ne se ressemble.  

Comment vous vous inscrivez dans une énergie locale ? 

Ça se sent beaucoup quand on fait les ateliers dans l’espace public. Ça peut être parfois très dur, il peut y avoir beaucoup de rejet, il faut arriver à s’imposer d’une certaine manière. On pense et on met en place l’atelier avec les participant·e·s. Nous, on arrive avec des idées et un peu une forme mais tout est malléable, on peut tout réadapter en fonction. Ce que je trouve génial, c’est quand les publics se réapproprient les sujets et les détournent d’une manière à laquelle on n’aurait pas du tout pensé. Le fait de s’approprier le sujet leur donne de l’autonomie, une envie de s’investir.  

Ça veut dire quoi pour toi faire commun ? 

C’est une belle utopie !